Published on 18 November 2024

ISABELLE, ma femme (vous savez)

 Beaucoup la connaissent pour l’avoir au bout du fil lorsque vous composez le numéro du Domaine pour un conseil, une commande, une recherche de colis… Avec le temps, s’est  installé un dialogue qui n’est plus seulement de passer une commande mais de donner des nouvelles et évoquer vos et nos moments de vie.

 Ceux qui sont passés à la ferme auront mis un visage sur l’héroïne principale du canard déchainé. Celle qui sous titre mes tentatives d’humour, commentant, corrigeant, modifiant mes écrits. Terminant, bien sûr ses interventions d’un « de toute façon, tu feras comme tu voudras !!! ».

 Isabelle qui collabore avec moi depuis 27 ans.

 La tête dans les chiffres, le cœur dirigé vers ses enfants et ses petits-enfants (heureusement, ils m’en laissent un peu). Ancienne infirmière, elle a à peine frémi lorsque je lui ai demandé de m’accompagner dans la vaccination OBLIGATOIRE des canards. Elle connaît l’outil, il n’y a que le patient qui change.

 Toujours aussi calme !!! lorsque de bon matin, j’apprends qu’un sanglier a sans doute créé une brèche dans une clôture en entendant : « dis, est-ce normal d’avoir des canards sur ma terrasse ? » (Oups). Mettre nos bottes et partir en duo reconduire les fugitifs au bercail.

 Algorithme vivant et non pas intelligence artificielle, la voyant s’étonner à la réception de votre commande annuelle: «  tiens, ils ne commandent pas ça d’habitude !!! »  Et vous de confirmer à son appel, vous être trompés (mais comment fait-elle ?).

 Pister comme le meilleur des limiers le colis égaré, le retrouver, le rediriger.

 Pester, bien sûr… corriger, toujours… perfectionniste, évidemment.

Agenda vivant (oui, je sais : la fameuse charge mentale)

Comptable et contrôleuse de gestion en même temps : « euh, il va peut-être falloir se calmer sur les investissements parce que là, ça ne va pas passer »

 Tout ceci étant dit, il m’arrive devant Noémie (nous en parlerons une autre fois) d’admettre qu’elle a parfois (souvent) raison.

 Vous l’avez compris, et vous le comprenez encore mieux si vous travaillez en famille, nous ne sommes rien sans nos proches. Et en particulier son ou sa partenaire de vie.

Alors simplement merci.